La salpingite chronique se caractérise par une inflammation chronique des trompes, initialement provoquée par une infection des organes reproducteurs féminins, et constitue une affection qui peut rendre la grossesse difficile en empêchant l’ovule mature d’atteindre les trompes utérines, ce qui peut conduire au développement d’une grossesse. dans les trompes, ce qu’on appelle une grossesse extra-utérine.
Les symptômes de la salpingite chronique évoluent à mesure que l’inflammation se produit et peuvent inclure des douleurs lors d’un contact intime, des pertes vaginales nauséabondes, des modifications du cycle menstruel, des douleurs abdominales et des douleurs lors de la miction.
Le diagnostic de salpingite doit être posé le plus tôt possible afin d’éviter les complications. La salpingite chronique pouvant provoquer des symptômes très légers ou être asymptomatiques, il est important de consulter fréquemment un gynécologue, idéalement une fois par an au moins.
![](https://static.tuasaude.com/media/article/zt/uo/salpingite-cronica_12725_l.webp)
Principaux symptômes
Les principaux symptômes de la salpingite chronique sont :
- Pertes vaginales anormales et nauséabondes ;
- Modifications du cycle menstruel ;
- Douleur pendant l’ovulation ;
- Douleur lors d’un contact intime ;
- Fièvre;
- Douleurs abdominales et lombaires ;
- Douleur en urinant ;
- Nausée et vomissements.
Les symptômes de la salpingite chronique deviennent plus intenses à mesure que l’inflammation se produit, de sorte qu’au début aucun signe ou symptôme n’est observé. Il est donc important que le gynécologue soit consulté dès l’apparition des premiers symptômes de la salpingite afin que le traitement puisse être instauré et ainsi éviter les complications. Découvrez les autres symptômes de la salpingite.
Comment le diagnostic est posé
Le diagnostic de salpingite doit être posé par le gynécologue dans un premier temps sur la base des symptômes présentés par la femme, à travers des analyses de sang et d’urine, ou en réalisant une analyse microbiologique d’un échantillon de sécrétion vaginale, pour identifier la bactérie à l’origine de l’infection.
Des tests supplémentaires tels qu’une échographie transvaginale, une salpingographie et une laparoscopie diagnostique peuvent également être recommandés pour confirmer la présence d’une inflammation des trompes.
Prenez rendez-vous avec votre gynécologue le plus proche pour évaluer votre risque de salpingite :
Prendre soin de votre santé n’a jamais été aussi simple !
Complications possibles
Si la salpingite chronique n’est pas identifiée, n’est pas traitée ou si le traitement est effectué trop tard, le risque de complications est plus élevé, comme la propagation de l’infection à d’autres zones du corps, comme l’utérus et les ovaires, des abdominaux très graves et prolongés. douleur, apparition de cicatrices et blocages des trompes, pouvant provoquer une infertilité et une grossesse extra-utérine.
Cause de la salpingite chronique
La salpingite est généralement causée par une infection sexuellement transmissible (IST) provoquée par des bactéries dont les plus courantes sont Chlamydia trachomatis c’est à Neisseria gonorrhoeae, qui se propage aux organes reproducteurs féminins, provoquant une inflammation. Bien qu’elle soit plus rare, la salpingite peut aussi être provoquée par des bactéries du genre Mycoplasme, Staphylocoque ou Streptocoque.
De plus, des procédures telles que la biopsie utérine, l’hystéroscopie, la pose d’un DIU, l’accouchement ou l’avortement peuvent augmenter votre risque de développer une salpingite.
Comment se déroule le traitement
Le traitement de la salpingite comprend l’utilisation d’antibiotiques par voie orale ou intraveineuse pour traiter l’infection, ainsi que d’analgésiques et d’anti-inflammatoires pour contrôler la douleur. Si la salpingite est liée à l’utilisation d’un DIU, le traitement passe également par son retrait. Dans les cas plus graves, un traitement hospitalier ou une intervention chirurgicale pour retirer les trompes et l’utérus peuvent être nécessaires.
Pendant le traitement de l’infection, la femme doit se reposer et boire beaucoup d’eau. En plus de la femme, son partenaire doit également prendre des antibiotiques pendant le traitement de l’inflammation, afin d’être sûr qu’il ne transmettra pas à nouveau la maladie à son partenaire.